Ils ont participé à l’une ou l’autre édition d’Ecrivains en Grésivaudan et ils ont partagé avec nous les souvenirs qui leur en restaient…
« Au nombre de toutes ces images qu’il me reste de ma participation à Ecrivains en Grésivaudan, je me souviens et me souviendrai longtemps de ces parcours autour du Massif de la Chartreuse, soit en le longeant par en-dessous, soit en roulant au travers, le parcourir du regard en plein jour, avant la rencontre, ou bien le deviner le soir, lors du retour vers l’hôtel, était un enchantement. Découvrir, parcourir, rencontrer le Grésivaudan, maintes images m’en restent…! Bien à vous. » Serge Joncour
« Vingt ans à peine, vingt ans déjà
J’ai eu la chance de participer plusieurs fois au festival des Ecrivains en Grésivaudan.
J’y ai découvert cette belle région, ces villes et villages dont, je l’avoue, je n’avais jamais entendu les noms auparavant. J’y ai rencontré des lecteurs qui, j’en suis à peu près sûr, n’avaient jamais non plus entendu mon nom auparavant. Mais c’est tout l’intérêt et tout ce qui fait la richesse de ces échanges. Faire en sorte que l’on se rapproche, que l’on apprenne à se connaître, que l’on s’écoute et que l’on s’entende, que l’on ne soit plus étrangers les uns aux autres. Faire en sorte qu’il n’y ait plus cette putain de distanciation sociale !
Alors, un grand merci au public et aux organisateurs qui, par leur curiosité, leur ténacité, leur dévouement et leur accueil merveilleux, ont permis ces rencontres et les ont transformées en souvenirs impérissables.
Très bon anniversaire, et pourvu qu’il y en ait beaucoup d’autres ! » Marcus Malte
Très heureux anniversaire à toute l’équipe d’Ecrivains en Grésivaudan
Mes souvenirs de l’édition 2017 :
– grand plaisir d’être invitée à cette manifestation qui m’a permis de faire la connaissance de Coline Picaud, Jérôme Ruillier et de participer à un débat-émission de Radio-Grésivaudan, animé par l’excellent Sylvain Rodinson.
– émotion de rencontrer les jeunes du lycée Marie Reynoard de Villard- Bonnot , leurs questions, leur vivacité joyeuse.
– plaisir d’être accompagnée par deux femmes charmantes.
– satisfaction d’avoir un beau cercle de lecteurs-trices à la médiathèque de Saint-Ismier alors qu’à la même heure Michel Drucker attirait une foule au centre culturel d’à côté ( theâtre?).
– souvenir d’un accueil chaleureux.
Je vous souhaite de vivre de bons moments pour fêter vos 20 ans. Amicalement. Paola Pigani
Silences
Bibliothèque du Versoud, 2001. J’ai accepté avec plaisir de modérer les rencontres avec Hubert Mingarelli. Quelques mois plus tôt, la lecture de La dernière Neige et de Une rivière verte et silencieuse m’avait bouleversé… Vingt minutes avant le premier rendez-vous public, nous faisons connaissance. On nous apporte un verre de vin. Il ne touche pas au sien. Nous bredouillons quelques mots. Les premiers d’une longue amitié. Et il me semble que ce même bredouillement se poursuit ce soir-là devant les gens venus pour écouter Hubert. Peut-être pourrions-nous prétendre à la rencontre publique la moins bavarde de toute l’histoire d’Ecrivains en Grésivaudan… Même si Hubert savait, mieux que personne emplir les creux. Leur conférer une épaisseur. Dans la vie, comme dans ses livres. Savait. Il nous a quitté en janvier dernier. Le silence n’a plus le même visage. Putain, comme tu aurais sans doute dit. Je te salue Camarade. Antoine Choplin, le 16/09/20
« Je me souviens du sourire de Mercedes Deambrosis qui avait illuminé une grande tablée lors d’un joyeux déjeuner, je me souviens avoir été passionnée par les propos de Jean Rouaud sur la définition du roman, je suis venue deux fois pour mon roman Il risque de pleuvoir (éd. du Seuil), et ce qui reste absolument gravé dans ma mémoire, ce sont les trajets en voiture, d’un village à l’autre, d’une rencontre à l’autre, avec au volant ces chères organisatrices qui me conduisaient avec coeur et détermination, telles des infirmières de la Croix-Rouge, comme si rien n’était plus important, comme si elles avaient une mission à accomplir : diffuser la lecture dans la vallée. En effet, quoi de plus important, les arts, la littérature, c’est ce qui nous aide à vivre dans ces temps de crise sanitaire que nous traversons actuellement ». Emmanuelle Heidsieck
Au fil de ces vingt années, Ecrivains en Grésivaudan a reçu près d'une centaine d'auteurs qui ont toutes et tous, chacune et chacun à sa manière, laissé de forts souvenirs à notre petite équipe organisatrice. Depuis leur passage, nous suivons leur parcours, nous nous réjouissons de leurs succès et nous les retrouvons avec une joie toujours renouvelée au détour d'un salon ou d'une fête du livre. Nous pensons avec tristesse à ceux qui ont quitté ce monde, Hubert Mingarelli auquel Antoine Choplin rend ici un émouvant hommage, Jean-Luc Seigle dont la silhouette de géant semblait indestructible et qui était resté quasiment sans voix devant les animations que les lycéens de Pontcharra lui avaient concoctées... Merci à vous, écrivains et écrivaines, de venir à notre rencontre. Et merci à vous, public fidèle, d'être au rendez-vous chaque année.